Ca y est, nous y voilà enfin !  

Après avoir longuement attendu notre mutation, elle a enfin été prononcée et nous avons mis les pieds sur le sol de Guadeloupe le 13 juillet 2013. 

L'attente a été interminable et nous avons réellement commencé à réaliser que notre départ était imminent lorsque notre conteneur s'est refermé le 4 juin 2013 et a emporté  toutes nos affaires en nous laissant dans notre appartement vide avec nos deux petites valises chacun...

C'était parti pour un peu plus d'un mois de vacances en itinérant, l'occasion de faire le tour de nos familles pour partager de bons moments et dire au revoir à tout le monde. Tours, Lyon, Montpellier, la Belgique, on peut dire qu'on en a bien profité.

Ceci jusqu'au 13 juillet où nous avons chargé la voiture à Tours avec nos valises, bagages à main, caisse du chien et notre brave toutou (un beau malinois de 40 kg) et pris la direction de l'aéroport d'Orly.

Quand l'avion a décollé, c'était un sentiment bizarre qui nous envahissait... Ca y est, tout se concrétisait enfin et on tournait une page de notre vie pour commencer à en écrire un nouveau chapitre...

A notre arrivée à l'aéroport de Pointe à Pitre, nous avons été accueillis par nos camarades de la brigade (nous sommes tous les deux gendarmes) accompagnés de leurs familles. Après les présentations, direction la maison que nous avons occupé quelques jours. 

A 19 heures, un pot était organisé au carbet de la brigade (pour ceux qui ne connaissent pas, comme nous quand nous sommes arrivés, un carbet est un abri en bois ouvert sur plusieurs côtés) pour fêter notre arrivée. Presque tous les collègues et leurs familles étaient là. C'est un accueil qui nous a fait chaud au coeur et une occasion parfaite de faire connaissance avec tout le monde.

Tout ceci était organisé par notre "parrain" Cyril, sa femme Delphine et leurs enfants Kévin et Marine. Lorsqu'on est mutés en Outre-Mer, la coutume veut qu'un "parrain" soit désigné pour préparer notre arrivée et on doit dire que Cyril nous a bien facilité la tâche en nous renseignant parfaitement sur la vie en Guadeloupe et en nous assistant dans toutes nos démarches administratives. Merci à la famille BARDON !

Après cette loooooongue journée de 23 heures 30, nous étions contents d'aller nous coucher !

Premier réveil en Guadeloupe... à 3 heures du matin ! On nous avait prévenus : "vous verrez, les premières nuits sont toujours très courtes à cause du décalage horaire" ! Hé bien c'est vrai ! Heureusement, on a réussi à se rendormir quand même !

09H30 : en voiture avec les BARDON, les LECOQ (sauf Julien qui travaille, lui !)  et Noémie CONTRERAS direction la plage municipale de SAINTE ANNE. 

Il faut dire ce qui est : c'est une des cartes postales de la Guadeloupe ! L'eau y est d'un bleu turquoise à vous faire tomber par terre ! La plage n'est pas grande mais est très jolie. Nous nous sommes installés à l'ombre d'un des nombreux arbres et nous sommes jetés à l'eau ! L'eau était limpide et d'une température plus que correcte ! 

Nous avons dégusté tout en nous délassant dans l'eau un planteur que nous avons pris au Bar-Restaurant le KonTiki. (Attention : chaleur + manque de sommeil + planteur = groooooooosse fatigue !!!!) . 

Je me souviens que je me trouvais allongée sur ma serviette en train de digérer mes planteurs et que je somnolais quand j'ai entendu quelqu'un qui jouait de la guitare et se rapprochait de moi. Je ne sais pas depuis combien de temps il appelait "Madame ! Madame ! Madame !" mais je pense que j'ai mis un sacré moment avant de réaliser que c'était à moi qu'on s'adressait. J'ouvre les yeux et relève la tête et vois un antillais tout de jaune, vert et rouge vêtu, un grand Bob Marley dans le dos, avec des sandales en plastique des mêmes couleurs, tout comme le genre de bandana qu'il portait sur sa tête.  Sa guitare verte en main, il jouait un air et chantait quelque chose de pas forcément compréhensible (était-ce à cause de l'alcool ? Pas sûr !). Grâce à Noémie qui m'en avait parlé dans la voiture, j'ai reconnu JACOB. C'est un homme qui se promène toute la journée sur la plage avec sa guitare à jouer des airs plutôt agréables en chantant et en allant de personnes en personnes et, surtout, ne vous quitte pas tant que vous n'avez pas levé vos doits en l'air en faisant le V de "Victoire". C'est un sacré personnage ! Il a accepté que je le prenne en photo quelques temps plus tard quand nous sommes retournés à SAINTE ANNE. 

En fin d'après-midi, après quelques bains, une dégustation d'acras de morue su-ccu-lents (toujours dans notre bain et accompagnés de planteur ou ti-punch') et un peu de repos sur la plage, nous avons replié nos serviettes et sommes rentrés tranquillement chez nous. 

C'était une journée très agréable !

Quelques jours plus tard, en retournant sur cette plage, nous nous sommes promenés un peu sur le marché situé un peu avant la plage et avons pu y faire une petite dégustation de punch citron vert, punch banane, punch maracudja, planteur et aussi d'épices. Nous nous sommes d'ailleurs laissés tenter par un petit sachet d'épices "caramel grillades" qui sont vraiment savoureuses.

 Nous avons également pu regarder des pêcheurs lancer leurs lignes juste derrière le marché dans une eau toujours aussi limpide. Joli tableau :

Le reste de nos repos cette semaine là a été consacré à notre emménagement dans notre appartement "de transition" (en attendant d'obtenir les clés de notre appartement définitif le 2 août).

Aujourd'hui, nous avons décidé d'aller visiter le jardin botanique de DESHAIES.

Sur la route, avant d'arriver à DESHAIES, nous nous sommes arrêtés au point de vue de Gadet. Cet endroit offre une superbe vision panoramique de la plage de Grande Anse.

Le jardin botanique se trouve à la sortie de DESHAIES, sur les hauteurs. C'est une propriété qui a appartenu à COLUCHE.

L'entrée coûte 15,50 € pour les adultes et de 10,50 pour les enfants de 5 à 12 ans. N'habitant pas très loin, nous avons opté pour le pass caraïbes qui est de 31 € par adulte et qui nous permet de visiter le jardin autant de fois que nous le souhaitons pendant un an. Vous trouverez tous les renseignements sur ce jardin à l'adresse suivante : www.jardin-botanique.com 

Une fois le pass en poche, nous avons commencé la visite. 

Nous avons ainsi pu aller à la rencontre des loriquets à têtes bleues, des flamants roses et des grands Aras bleus et jaunes.

Si une pièce de 50 centimes traîne dans une de vos poches et que vous aimez le contact avec les animaux, vous pouvez acheter un petit gobelet de graines au distributeur de nourriture et les loriquets viennent manger directement dans votre main. 

Après nous être émerveillés devant les animaux, nous avons poursuivi notre chemin dans ce parc qui est vraiment un petit coin de paradis. 

Hibiscus, orchidées, cactées, fougères, plantes aquatiques, toutes ces plantes sont aussi bien entretenues les unes que les autres et sont un réel plaisir pour les yeux. 

Un arbre aussi nous a marqué, c'est le Ceiba ou arbre à Kapok, avec son énorme tronc et ses immenses racines.

Sur tout le parcours, j'ai beaucoup pensé à ma grand-mère, passionnée de fleurs et plantes et à mon grand-père, retraîté de l'ONF. Ce jardin les enchanterait.

Avant de regagner notre voiture, nous sommes allés nous désaltérer en mangeant un "FLOUP" (petite glace à l'eau) à la buvette du jardin "Le Manguier" avec une belle vue sur la baie de DESHAIES.

Pour nous rafraîchir, nous nous sommes ensuite arrêtés à la plage de Grande Anse (côté DESHAIES). C'est une plage comme on les aime : une longue étendue de sable blanc, peu de monde et une eau à une température vraiment agréable !

Après un petit bain, nous avons observé un sympathique petit crabe qui était en pleine opération "Ménage de Printemps" dans sa maison ! Il s'engouffrait dans son trou et en ressortait les pinces chargées de sable avant de le jeter vite fait bien fait et de retourner se cacher. Voyez vous même : 

Hier soir, nous avons convenu avec Cyril que nous accompagnerions son fils Kévin et son ami Luc au massif de la Soufrière. Malgré son appellation de "Vieille Dame", ce volcan est jeune et toujours en activité. Il s'agit du point culminant des Petites Antilles. De son sommet s'élevant à 1467 mètres d'altitude, la vue est apparemment impressionnante lorsque c'est dégagé. Pour cela, il faut y aller de bonne heure.

Nous partons donc tous les quatre à 07H00 de LAMENTIN et arrivons à 08H00 sur le parking où se trouvent les bains jaunes (dont la température de l'eau est d'environ 26°) pour commencer notre ascension.

Le sentier démarre dans les bois mais grimpe quand même un peu. Il y a beaucoup de marches car le sentier est aménagé. 

Même si il fait un peu plus frais dans les bois, on commence vite à avoir chaud et en un rien de temps, nous étions trempés de sueur.

Lorsque ce sentier sort des bois, nous nous retrouvons sur l'ancien parking qui était accessible jusqu'en juillet 1976 lors de l'éruption du volcan qui a duré huit mois. La route située entre ce parking et celui des bains jaunes a alors été très endommagée, entraînant sa fermeture. Cela fait un peu plus de marche à faire pour les randonneurs !

Le sentier poursuit ensuite son chemin à découvert, sur les flancs de la Soufrière. Le soleil tape quand même et les pauses boisson sont obligatoires !

Tout en grimpant, nous admirons le paysage que nous offre la "Vieille Dame".

 C'est tout simplement magnifique !

 Après quelques pauses photos (pour nous et pour d'autres randonneurs), nous arrivons à "l'échelle" où Kévin nous indique que nous allons entamer la dernière partie du sentier qui est loin d'être la plus facile mais qu'au bout : c'est le sommet !

Effectivement, la dernière "ligne droite" est plutôt difficile. Il faut faire bien attention à l'endroit où on pose ses pieds car les cailloux sont nombreux et une entorse doit être vite arrivée.

Nous arrivons enfin au sommet de la Soufrière et constatons que durant notre ascension, quelques nuages sont venus s'accrocher à la montagne et nous gâchent un peu la vue. Mais nous sommes ravis d'être arrivés en haut et rien ne peut gâcher notre bonheur après 1 heure et quart de grimpette !

Nous redescendons ensuite un peu afin d'aller voir le cratère dont s'échappent des fumerolles et vapeurs sulfureuses. Le paysage peut même sembler lunaire par endroits !

 Nous profitons un instant de cette vue et décidons de prendre le chemin du retour. La descente n'est pas facile, toujours à cause des nombreux caillous et du sentier accidenté.

Arrivés en bas et après tant d'efforts, nos jambes tremblent et une petite pause gateaux s'improvise. Les garçons ne sont pas emballés par la baignade dans les bains jaunes pour se délasser et la fréquentation trop importante de ces derniers me fait me ranger de leur côté. Pas grave, nous allons reprendre la voiture et rentrer à la maison en espérant pouvoir prendre une bonne douche à notre arrivée car ce matin en partant, nous n'avions plus d'eau.

Malheureusement, à notre retour à 12H30 : toujours pas d'eau !

On apprend alors que tout le quartier est privé d'eau car des ouvriers ont et la bonne idée de taper dans les canalisations avec le godet de leur pelle mécanique causant ainsi une fuite d'eau très importante un peu plus haut que la brigade...

Après avoir mangé un morceau et nous être reposés un peu (beaucoup !), nous décidons d'aller nous doucher sur le parking de la plage de Clugny située un peu plus loin après avoir passé SAINTE ROSE.

C'est ça aussi la vie sous les tropiques ! Espérons juste que l'eau sera remise demain...

          Pour notre avant-dernier jour de repos de la semaine, nous avons décidé d'aller passer l'après midi à MALENDURE pour faire un peu de snorkelling (palme masque tuba) avec les tortues. 

          La plage de MALENDURE se situe au nord de BOUILLANTE et c'est là bas que l'on trouve la fameuse "Réserve Cousteau". C'est ici qu'a été tourné en partie "Le Monde du Silence" et c'est le Commandannt Cousteau qui a indiqué que ce site devait être protégé, d'où la création de la réserve. Les fonds marins et la faune aquatique y sont apparemment diversifiés et magnifiques. Un jour, nous irons plonger là bas...

          Donc nous voilà partis munis de nos serviettes, palmes, masques, tubas et tube de crème solaire (le soleil cogne fort aujourd'hui). Lorsque nous arrivons à Malendure, nous voyons un bout de plage de sable noir (ou plutôt gris), un ponton et quelques bateaux amarrés. Il y a beaucoup de monde sur la plage et le parking est complet. Nous allons donc nous garer un peu plus loin et revenons à pied. 

          En voyant la plage, on a du mal à imaginer que les tortues puissent s'y plaire vu le monde qu'il y a dans l'eau, sans compter les bateaux. 

          Afin de vérifier notre information, nous faisons une halte à l'Office du Tourisme qui se trouve sur le parking de la plage. Là, une dame très gentille nous dit qu'en effet, il y a beaucoup de tortues dans le coin et que si nous nous dirigeons vers les bateaux amarrés, nous avons de fortes chances d'en voir. Elle nous donne également de la documentation sur les activités possibles à MALENDURE et aux alentours.

          Ce après quoi nous nous rendons sur la plage et enfilons palmes, masques et tubas. Après avoir palmé cinq minutes, nous voyons notre première tortue. Elle était là, au fond de l'eau, sur un herbier et grignottait ce qu'elle pouvait y trouver. Elle est ensuite remontée à la surface pas loin de nous et elle a sorti sa tête de l'eau deux fois de suite avant de replonger et de regagner son herbier. C'était beau à voir, presque majestueux.

          Nous avons poursuivi un peu notre balade aquatique et David a décidé de retourner un peu sur la plage. Il faut dire que l'eau ce n'est pas l'élément de prédilection de David  C'est vrai que nos tubas prenaient l'eau et que c'est assez désagréable. Apparemment ça arrive quand la soupape est trop souple (nous on y connaît rien mais peut dire que c'est assez désagréable !).

          Mais cela ne nous a pas empêchés d'y retourner et de voir à nouveau quelques tortues dont certaines de taille assez imposante. Il y en avait une qui avait deux passagers clandestins : deux gros poissons qui font penser à des mini requins. Mais à ce moment là, l'appareil photo refusait de s'allumer donc pas de photo 

          En revanche, nous avons quand même eu le temps de faire une petite vidéo.

           On entend bien l'eau dans le tuba hein ?! ;-)

         Après tout ça, nous avons décidé de rentrer à la maison. Premier arrêt sur le chemin à la supérette à DESHAIES pour s'acheter une tite glace (oui, on est un peu gourmands tous les deux et en plus de ça on avait grandement besoin d'un petit rafraîchissement !) et deuxième arrêt à la plage de CLUGNY (ou plutôt sur le parking de la plage) pour prendre une douche en espérant quand même qu'ils nous aient remis l'eau à la maison...

          Malheureusement pour nous : toujours pas d'eau dans le quartier... 

Aujourd'hui, la famille CHASSIN nous a invités à passer la journée à la plage à PORT LOUIS qui est située au nord ouest de GRANDE TERRE. Nous ne sommes encore jamais allés de ce côté là. C'est avec grand plaisir qu'on a accepté l'invitation !

Avant le départ prévu à 10H00, direction la rivière à RAVINE CHAUDE pour aller rafraîchir un peu le toutou et le faire se défouler.  C'est un chien qui aime beaucoup l'eau et c'est pas mal d'avoir la ricière pas trop loin de la maison. Nous n'aurions pas pu faire ça si nous avions habité GRANDE TERRE. 

Une fois le chien bien fatigué, retour à la maison et préparation de la glacière : taboulet, pilons de poulet, chips, gâteau au chocolat, bières (CARIB et CORSAIRE bien sûr), whisky (oui, ça change du rhum !), coca et eau, tout est prêt et les CHASSIN passent nous chercher. 

On les suit tranquillement jusqu'à PORT LOUIS où nous nous garons sur un parking avant d'aller nous installer sous un carbet tout près de la plage. 

C'est parti, attache des hamacs, préparation du barbecue (ici en GUADELOUPE, il y a de nombreuses plages où nous avons le droit de faire des barbecues.. Allez essayer d'en faire un sur les plages de métropole et vous allez voir débarquer l'ONF, les Pompiers et les Gendarmes !) et avant de prendre l'apéro petit bain !

La plage est très jolie, je vous laisse juger par vous même :

Après ce petit rafraîchissement très agréable, nous nous sommes installés sous notre Carbet et avons bu tranquillement l'apéro pendant que le poulet grillait tout doucement sur le feu. On se sentait comme en vacances (en même temps, quand on habite sur une île aussi belle, on a l'impression d'être en vacances à chaque minute passée ailleurs qu'au travail) !

Après avoir dégusté notre repas, encore un petit tour à l'eau avec les CHASSIN et il est l'heure de plier bagages. Parce que ce soir, nous allons avec les LECOQ et les BARDON au ZOO ROCK au GOSIER. Un soir où nous étions d'astreinte avec David, ils nous ont fait baver en nous envoyant des photos d'eux derrière de superbes brochettes de viande là bas alors ce soir on y va avec eux !

Donc retour maison, sortie du chien qui ne nous aura pas vus beaucoup aujourd'hui et départ pour LAS PALMAS (lotissement où sont logés les collègues) pour aller prendre les BARDON. 

Bon apéritif à table avant de voir arriver  nos magnifiques brochettes tant désirées ! Depuis que nous sommes arrivés, nous n'avons mangé que deux fois de la viande rouge parce que la bonne viande est excessivement chère en GUADELOUPE. Il y a bien de la viande rouge bon marché mais c'est de la viande des bovins que l'on voit

ici et, d'après de nombreuses personnes, elle est très forte en goût. On y goûtera pour nous faire notre propre idée, mais en attendant, c'est vrai qu'une bonne viande savoureuse, ben ça manque !!!

A un moment au cours du repas, Ninon (la fille de Julien et Sonia LECOQ) me montre le pare-terre derrière moi et me dit "J'aimerais bien jouer là dedans mais il doit y avoir plein de scolo, surtout dans le trou du tronc d'arbre là haut". Et moi qui lui réponds "Oh, tu crois, de toute façon, c'est un restaurant donc ils ont du mettre du produit partout pour les empêcher de venir..."

A peu près un quart d'heure après cette discution, alors qu'on poursuivait notre festin, Ninon me fait des grands signes en me disant "Oh, je sais pas si c'est un serpent ou une scolo mais regarde là" en m'indiquant le pare terre pas très loin de moi. Et là, je vois une grosse scolopendre (hé oui, c'est à cette occasion que j'ai appris que scolopendre était un nom féminim et non masculin) se promener rapidement (parce que ç ava super vite !) entre les cailloux... Brrr ça m'a fait froid dans le dos !

Si ça vous fait rire, c'est certainement que vous ne savez pas ce qu'est une scolopendre ! C'est cette charmante bêbête :

Les scolopendres sont des animaux carnassiers et voraces.

Sa morsure peut être très douloureuse, notamment celle des espèces tropicales, avecœdème et parfois nécrose cutanée autour de la morsure. Le traitement est symptomatique : désinfection locale et antalgiques¹.

Scolopendra cingulata est répandue sur tout le contour de la mer Méditerranée. Scolopendra gigantea, rencontrée en Amérique du Sud, est l'espèce la plus grande et peut atteindre jusqu'à 40 cm de long, de plus sa morsure est très venimeuse.

Toute la fin du repas j'étais loin d'être sereine parce qu'elle était rentrée dans un trou pratiquement juste derrière ma chaise. 

Ben moi j'aime pas !!!!!!

D'ailleurs, je ne suis pas la seule à ne pas aimer car quand à la fin du repas une femme qui mangeait à une table à côté de nous nous a dit qu'une grosse scolo venait de passer en dessous de notre table, on s'est tous levés, on est passés à la caisse et on est partis !!!

Un petit tour sur la marina du GOSIER et retour à LAS PALMAS où on a bu un dernier verre chez les LECOQ avant de rentrer chez nous nous coucher.

Demain : boulot  !!!

Tout d'abord, aujourd'hui, toutes nos pensées vont à ma petite soeur Marine qui prend son envol pour le CANADA où elle va passer 6 mois dans le cadre de ses études. Au moment où j'écris cet article, je viens de recevoir un message d'elle sur Facebook qui nous indique qu'elle a bien aterri à MONTREAL et qu'elle attend le bus pour QUEBEC. Ca va être une sacrée expérience et on lui souhaite d'en profiter un maximum ! Nous aussi on visitera le CANADA mais quand on aura déjà pas mal visité la GUADELOUPE !

Par la même occasion, je pense aussi à mes parents qui ont vu mon frère partir pour la MARTINIQUE en 2012, moi pour la GUADELOUPE en 2013 et maintenant ma soeur (la chouchoute ! Parce qu'on les taquine avec ça) pour le CANADA... La maison doit être bien vide même si cela fait déjà plusieurs années que nous avons tous quitté le nid ! Donc On les embrasse fort et on sait qu'ils ne vont pas trop tarder à venir rendre visite à chacun de leurs enfants !

Voilà, je peux revenir à mes moutons !

Ayant passé nos derniers repos à peindre, agencer et décorer l'appartement, nous avons consacré notre matinée à notre toutou (nous n'étions pas en reste non plus ) et avons décidé de l'emmener se baigner à la plage.  Premier bain pour lui dans la mer des Caraïbes ! Le dernier en mer c'était au Cap d'Agde... ce n'est pas vraiment la même chose ;-)

On part donc de la maison à 9H00 direction la Plage de CLUNY à SAINTE ROSE. Au début, nous voulions pousser jusqu'à GRANDE ANSE à DESHAIES mais voyant la plage de CLUNY déserte, nous avons décidé de nous arrêter là. 

Certes c'est une plage située juste en bord de route mais le bruit des petits rouleaux de la mer couvre largement celui des voitures. 

 Faïko était tout fou. En même temps, il l'était depuis qu'on a quitté la maison en emportant sa laisse et son freesbee, il avait bien compris !

On peut dire que le chien s'est régalé ! 

Il faut dire que c'était un sacré terrain de jeu pour lui tout seul !

Bon, après, on ne le changera pas mais il est tellement excité quand il joue qu'il avale de l'eau de mer et que ça le fait vomir. Mais ça, ça ne changera jamais...

Nous aussi on s'est bien baignés et il y avait quand même quelques vagues aujourd'hui. 

Lorsque nous avons quitté la plage, il devait y avoir en tout et pour tout 6 personnes sur au moins 400 mètres de plage. C'était très agréable. 

De retour à la maison : douche du chien !!! Autant Faïko adore se baigner et nager, autant il DE-TE-STE (le mot est faible !) le passage par la case shampooinage ! Mais c'est le passage obligé après une baignade en eau salée et au moins maintenant il est tout propre, tout doux et il sent bon !

Cet après-midi, pas de plage pour nous mais plutôt quelques achats en prévision de la confection de notre future terrasse. Parasol, table et chaises en bambou. Bon, il y a encore pas mal de boulot : biner la terre, niveler le sol, semer le gazon, attendre que ça pousse (si ça veut bien...), trouver des dalles de bois qui nous plaisent à tous les deux et à ce moment là on sera pas mal !

Demain : pêche au gros pour David avec Cyril, Julien et Jean-Christian et pour moi, journée plage à MALENDURE avec Sonia, ses filles et Marine BARDON. Ca promet d'être une chouette journée !

Aujourd'hui : on se sépare (pas au sens propre du terme évidemment) !

David part à la pêche au gros avec Cyril, Juju et JC et moi, je vais avec Marine, Sonia et les petites à la plage de MALENDURE en les attendant.

Les hommes partent à 06H30 de LAMENTIN et nous, n'ayant aucun impératif horaire, nous décollons à 9H30.

Sur la route de la Traversée, nous constatons que le ciel est plutôt couvert et Sonia nous met au parfum en nous indiquant qu'à chaque fois qu'elle va à MALENDURE, le temps alterne entre éclaircies et averses.

Nous gardons tout de même la POSITIVE ATTITUDE en nous disant qu'il fera beau une fois arrivées à destination.

Donc nlous voilà garées sur le parking quand il se met à tomber quelques gouttes.... Puis nous nous prenons une belle averse tropicale sur le coin du nez ! La pluie commence à tomber si fort qu'elle nous oblige à quitter notre abri-cocotier pour nous réfugier dans la voiture ! Après avoir discuté un moment, la pluie cesse et nous nous dirigeons vers la plage. On sent que la fin des vacances approche car il n'y a pas grand monde sur la plage. Ca a été pour nous l'occasion d'observer cette belle AIGRETTE NEIGEUSE se prélasser sur la plage (enfin, tant que Ninon ne lui courait pas après !) :

Après avoir installé la poussette, la petite mistinguette (Lucille) à l'ombre du parasol et tout notre "petit"  bazar (heureusement qu'on ne partait qu'une journée à la plage et pas en vacances, qu'est ce que ça aurait été sinon !!!), Marine et moi partons palmes, masques et tubas pour aller voir si nos copines tortues sont au rendez-vous. A peine entrées dans l'eau, on remarque qu'on ne voit pas grand chose sous l'eau, certainement à cause de la belle averse. On commence par croiser deux tortues qui nous idstancent rapidement puis... plus rien ! On les a cherchées pendant un moment avant de nous écarter un peu de notre trajectoire et d'en voir un bon nombre sur les herbiers, posées au fond de l'eau. Comme par hasard, mon appareil photo a présenté quelques signes de faiblesse donc pas de photos sous marines aujourd'hui. Dommage...

Nous avons ensuite emmené Ninon avec nous pour qu'elle aussi puisse voir les tortues.

Ensuite, nous retournons sur la plage avec Sonia et les filles et il est temps d'aller manger un morceau. Juste avant d'y aller, j'ai raté un magnifique sauvetage en mer signé Sonia ! En effet, le vent s'est levé et la pluie a recommencé à tomber d'un coup. A cause d'un coup de vent, le parasol s'est envolé et a dérivé gentiment sur l'eau obligeant Sonia à le récupérer à la nage !

Les petits lolos sur le parking de la plage nous ont ensuite laissé le choix de notre repas mais une seule table abritée était libre. Nous avons donc mangé de gros hamburgers (plutôt des agoulous) et des paninis. 

Après le repas, retour sur la plage et Sonia, Marine et Ninon sont allées observer les tortues. Pendant ce temps là, j'ai gardé Lucille, allongée bien sagement dans sa poussette. Là, j'ai vu les plus heureux de la Gendarmerie en Outre-Mer :

Après ça, étant 15H00 passées et les hommes ne revenant toujours pas de  leur pêche, nous sommes retournées à l'eau et cette fois ci, j'ai vu les plus grosses tortues que j'ai pu voir depuis le début de mon séjour en GUADELOUPE. Il y avait de très beaux spéciment avec leurs remoras qui ne les lâchent pas d'une semelle (les "poissons ventouses").

Arrivé 17H00, nous voyons un bâteau de pêche revenir de mer et on retourne sur la plage où les hommes viennent à notre rencontre. Ils ont été enchantés de leur partie de pêche au gros jusqu'au moment du retour où le gars ne les a laissés repartir qu'avec un des cinq poissons qu'ils avaient pêché... 150 € chacun pour ramener un thon pour quatre c'est un peu limite... Mais bon, ils se sont bien amusés quand même, c'est le principal !

Sur cette photo, on peut voir David avec le Wahoo qu'il a pêché. 

Après avoir embarqué toutes nos affaires, nous faisons retour sur LAMENTIN où on boit un petit apéritif chez Juju et Sonia avant de rentrer dans notre demeure bien fatigués !